lundi 25 janvier 2010

At the Russian Court, Palace and Protocol in the 19th Century

Un petit aperçu donc de l'expo. J'y étais allée pour voir de belles robes et de beaux bijoux et de beaux tableaux et je n'ai pas été déçue du voyage ! L'expo était scindée en plusieurs parties (très très mal indiquées, ce qui explique que nous ayons été obligées de nous presser comme des folles pour finir de tout voir) et nous avons commencé par la partie Bal à la Cour.
C'est là que j'ai pris la photo de l'uniforme des gardes impériaux.

On pourra remarquer tous les petits détails : aigles bicéphales sur les boutons mais aussi sur un ruban qui parcoure toute la livrée.

Même les épaulettes sont splendides.


Puis on passait entre les tableaux de la famille royale jusqu'à de grands kiosques où étaient présentés robes de bal et uniformes qui une fois tous les quarts d'heure tournaient au son de la valse alors qu'une scène de bal extraite d'un film était projetée sur le mur. (Les images à partir de maintenant sont extraites du livre sur l'exposition que je me suis bien sûr dépêchée d'acheter.)

Ahhhhhhhhhhhh l'uniforme ! Je déteste l'idée même de la guerre et je ne suis vraiment pas une grande partisane de notre belle et puissante armée... mais il y a quelque chose avec l'uniforme, un je ne sais quoi qui me rend toute folle et soupirante... Surtout quand il s'agit d'uniformes à l'ancienne ! (J'ai hurlé comme une bacchante prise de convulsion quand j'ai vu pour la première fois Simon en uniforme dans Serenity !)
Et quels uniformes mes aïeux ! (Je me lâche et vous ensevelis sous les images !)

Et celui que mon goût si sûr et pas du tout clinquant préfère : l'uniforme bordé de fourrure !

Je vous jure, dans Sissi j'adorais les Hongrois juste pour leur cape doublée de fourrure, y a-t-il plus classe que ça ? (Bon, à part Simon en uniforme... Ok, il est pas seulement classe il est aussi à tomber par terre parce que c'est Simon et que tout à coup on a l'impression qu'il est plus psychorigide que d'habitude !)

Et parce que les militaires ne sont pas les seuls à avoir le droit d'être beaux, voici l'habit du Chambellan impérial.


Je n'ai mis qu'une robe de bal parce que celles qui nous avaient vraiment abasourdies, Rutile et moi ne sont pas dans le livre... ToT


Alors passons à l'autre partie de l'exposition : l'Audience avec le Tsar !
Je vous le jure, j'ai cru que j'allais défaillir ! Tant de beauté, tant de couleurs, tant de dorures, tant de classe ! J'ai toujours eu un amour certain pour "Le sacre de Napoléon" par David. Essentiellement à cause du rendu du velours, de la beauté des robes et des bijoux... C'est un tableau qui évoque pour moi la splendeur impériale (cette admiration est bien sûre uniquement basée sur la frivolitude et l'amour des beaux vêtements pas sur des considérations historiques ou politiques) et là j'ai vu ce que ça donnait en vrai ! Les couleurs étaient superbes ! Franchement pour des robes de plus de cent ans, les couleurs étaient aussi vives qu'au premier jour ! Et mon dieu ces dorures !
Allez, comparons !

(Cliquouillez pour mieux voir ce détail du tableau)
"Le Sacre de Napoléon" par David, donc puis robe de Demoiselle d'honneur de l'impératrice (purée je veux être demoiselle d'honneur !)

Comment ne pas pleurer devant tant de beauté ! Sans oublier les traînes ! Que seraient les reines et les princesses sans leurs traînes !

Ces photos ont été prises dans le palais d'Hiver histoire de remettre ces robes dans leur contexte pour les rendre encore plus belles.

Aaaaaah ! Quelles beautés ! Même vues de près elles sont magnifiques !

Même les plus veilles sont superbement conservées !


Et puis un tableau pour parler d'une des choses que je préfère dans la mode russe :

Les coiffes ! Je suis absolument fan de ces coiffes si orientales qui font tellement typiques et donnent une auréole ! Ah, je rêve d'écrire une histoire avec un costume russe !

Cette exposition m'aura fait tourné la tête et aurait pu être la meilleure expo que j'ai vue si... elle n'avait pas été faite par des imbéciles. Rien n'était indiqué, pas d'ordre de visite, il fallait traquer les numéros pour l'audioguide, il n'était écrit nulle part qu'il y avait des pièces au deuxième étage... Bref un bordel sans nom, sans compter les tableaux qui n'étaient pas suivis de leur petite plaquettes, regroupées en vrac de sorte qu'on ne savait qui était qui (très dommage quand même !)

Et voilà, je vous laisse sur... des détails d'uniforme ! Squeeeee !

Neige sans tulipes

Hier la fabuleuse Rutile et moi-même sommes allées à Amsterdam pour voir l'exposition : "Etiquette et protocole à la Cour des Tsars" au musée de l'Hermitage. Et, parce que j'aime m'étaler en public comme la bonne baleine narcissique que je suis, voici un petit reportage photo de notre périple. Je parlerais du contenu de l'expo dans un post suivant.

Nous avons pris le premier train en partance pour la capitale hollandaise et sommes rentrées dans le dernier (les merveilles du progrès mes enfants !).En femme avisée et rusée que je suis, j'avais préparé de la nourriture pour le train de façon à pouvoir foncer sans attendre au musée et ainsi avoir le plus de temps possible pour contempler les merveilles qui n'attendaient que moi. Ce qui m'a donc levé à 6h30 pour préparer ça :


Et parce qu'on ne peut jamais être trop ridicule, nous voici devant le train :
Rutile

Et ma mystérieuse personne :


Quelques trois heures de train après nous voilà arrivées en Hollande. On sent tout de suite qu'on est dans un pays étranger : les gens parlent une langue bizarre et même les bâtiments sont différents !

Ils ont de la neige et des vélos !

Et même de l'eau tout partout !

Et des ponts plein de verglas où il faut faire attention pour ne pas se retrouver dans la trempette.

Des choses incroyablement dépaysantes mais plaisantes et même s'il fait froid et que la neige glisse sous nos pas, nous restons heureuses et souriantes (surtout moi, j'avoue) et nous acheminons vers le musée.

Et notre sourire glisse un peu en voyant ça :

Mais nous ne saurions être de vrais héroïnes si nous laissions de tels petits inconvénients nous gâcher la vie ! Alors puisque nous sommes invincibles et décidées et pleines de courage, nous déjeunons dans la queue :

Eh oui ! On est classe comme ça ! Et en plus ça faisait mourir de rire les hollandais derrière nous, mais comme ils parlaient en hollandais et qu'on comprenait pas un mot on se sentait encore plus invulnérables : genre on est françaises, on est trop exotiques alors on peut manger des onigiris debout dans le froid en faisant la queue pour un musée, c'est ça la grande classe françaises mesdames messieurs de la Hollande (PS : vous êtes fichtrement trop grands !).
Donc entre la nourriture, les discussions, les photos du canal, et autre, nous avons avancé et enfin pénétré sous une arche et nous nous sommes dit : Eh ben ça n'aura pas été si long et en plus on a pas trop froid, c'est cool !
mal nous en prit...

Dans la cour intérieure notre longue attente continuait... avec encore plus de neige, avec un froid qui n'était pas tempéré par les canaux, avec le temps qui filait alors que le musée fermait à 5 heures (fichus pays du nord qui ne pensent pas aux pauvres sudistes qui se couchent tard !)
Et le froid mordait nos petons, et l'attente glaçait nos visages... Alors que peuvent faire deux pauvres filles dans ce monde ingrat pour se réchauffer ?
Chanter bien sûr ! Les hollandais ont dû se demander quel genre d'éducation on donnait en France mais au moins ça donne chaud et ça fait passer le temps.


Et enfin nos merveilleux postérieurs gelés et le reste de nos augustes personnes ont franchis les portes du saint des saints où le chauffage avait été mis (bon pas trop non plus, on a gardé nos manteaux dans le musée malgré le monde...) Après avoir payé et remis nos sacs encombrants à la consignes (ça c'est génial, tous les musées devraient en avoir, et gratuite en plus !) nous avons commencé notre visite et puisque nous n'avions vu aucun signe nulle part, nous avons commencé à prendre des photos.

Jusquà ce que...

Nous nous fassions arrêté par la police ! Ah non, c'est juste un très gentil garde du musée qui nous a très poliment et dans un anglais parfait (ils parlent tous un anglais parfait dans ce pays, même les mamies !) dit que les photos étaient interdites et nous a permis de garder les quelques unes que nous avions faites.
Nous avons donc visité l'expo, mais le temps pressait et nous avons fini hélas au pas de course ToT. Mais comme j'ai acheté le livre de l'expo, je scannerais des photos de certaines des merveilles que j'ai pu voir de près (même si j'aurais voulu plus de temps et d'intimité pour baver dessus)

La nuit était tombée sur Amsterdam et le musée avait fermé, nous sommes donc reparties vers la gare à la recherche de cadeaux à ramener : Sroopwafels (des gauffres au caramel (les amis de Goulven connaîtront ce biscuit délicat qui fait couler les canards à pic)) et Gouda (ben c'est quand même l'autre pays du fromage...). Les Stroopwafels (prononcer shtro-ovafels) furent trouvés dans un Mini-market (vous savez tenu par une personne basanée et qui travaille toute la nuit parce que bon faut bien faire vivre sa famille), mais le gouda...

La vitrine était bien illuminée et les goudas brillaient comme des phares dans la nuit... mais la boutique était fermée...

L'âme en peine, nous sommes revenues, battues vers la gare, où par un joyeux hasard de la vie, un train aux couleurs splendides nous rendit notre belle humeur.


Notre aventure était terminée, mais heureusement il nous restait plein de souvenirs !


Et pour que vous gardiez de ce post un merveilleux souvenir ému, je vous laisse là-dessus :

Parce que rien ne vaut un cul de canard noir !

samedi 16 janvier 2010

Oh oui ! Attache-moi !

Avec un corset bien sûr !


Tenons donc nos promesses, parlons corset.

Le corset est une pièce de tissus renforcée de baleines née dans l'aristocratie espagnole au XVIè siècle et crée pour donner aux faibles femmes une armure de plus contre leur nature luxurieuse (et une posture plus droite aussi tant qu'à faire). Traditionnellement réservé aux classes oisives (vous croyez qu'on peut traire une vache ou glaner avec ce truc autour de la taille ?) il est devenu à partir du milieu du XIXè indispensable à la femme à présent confinée chez elle et considérée trop fragile et délicate pour travailler. La naissance de la classe moyenne l'a fait entrer dans la garde-robe de toutes les femmes où la progressive libération des femmes l'a fait reléguer dans un placard avec les autres ustensiles de la grand-mère de grand-maman...

La question devient donc : mais ma fille si c'est un objet d'oppression féminine pourquoi diable veux-tu le mettre autour de ta taille ? Pourquoi en as-tu commandé un ? Après tout, ce vêtement semble tellement cruel et barbare !


Je commencerais par nous rappeler que nous n'avons abandonné ni l'oppression féminine ni la cruauté ni la barbarie, sinon quelqu'un m'explique ça :

Les bonnes esthéticiennes,les notices, les fabricants peuvent dire ce qu'ils veulent : ça fait un mal de chien ! Et comme dirait ce cher Sheldon c'est une obligation sociale non négociable, et on ne médira pas d'un homme poilu comme d'une femme...

Bref, nous nous éloignons de notre sujet : j'ai le droit de martyriser mon corps à ma guise et après avoir dû lutter contre les baleines en plastoc de mon joli bustier rouge je n'ai qu'une chose à dire : vive l'acier !

De plus le corset est pour moi un objet incroyablement beau, déjà de par toute sa relation avec un passé mythique et fantastique de luxe et d'aristocratie (cf. crinolines) et en plus parce que pour en avoir vu un en action, je sais que ça fixe immédiatement les regards aux bons endroits (meuh non, je ne parle pas d'une certaine dessinatrice de steampunk ! jamais !) et étant une créature vaine et vénale je rêve de ce superbe argument de vente.


Et donc je suis en train de me faire faire un corset par une talentueuse jeune coûturière. J'en ai des palpitations de bonheur rien qu'en y pensant ! (J'ai l'impression de beaucoup avoir de palpitations et autres cris de joie quand même... oh pas grave !) Je ne sais pas quand il sera fini mais une chose est sûre c'est que je posterais des photos ! (bon sans la tête parce qu'une Marie-Antoinette c'est tout de suite mieux pour être mystérieuse et tout et tout...)

Allez, je vous laisse avec cette image de rêve.

(copyright Rann)

mercredi 13 janvier 2010

Diamonds are a girl's...

Pas de corset, hélas mais il me semblait intéressant de vous mener sur une autre de mes folies : les bijoux !

Passion une fois de plus née de ma profonde tragédie intime de ne pas être la fille de l'Empereur d'Arcadie et de ma vie antérieure en tant que pie, les bijoux en particulier mais tout ce brille en général m'attire invariablement. Un tissu mat n'est jamais pour moi aussi beau que celui qui brille (ce qui vous permet facilement de vous rendre compte de mes goûts incroyablement sûrs en matière de vêtements ou de décoration (heureusement que je ne suis pas dessinatrice...)). Il suffit de regarder ce blog si plein de bon goût pour vous en rendre compte (en fait je ressemble bien à Balzac dans ce goût du clinquant).

J'ai récemment été contrainte et forcée de faire des recherches sur les bijoux et pierres précieuses (Ô pauvre de moi !) et donc j'ai une furieuse envie d'en parler ou mieux encore d'aller les contempler...

Ma première destination de rêve est bien sûr : la Tour de Londres ! Un cachot sombre, des histoires de princes assassinés, des pauvres gardes obligés de ne pas battre un cil et surtout... surtout...

Comment ne pas tomber amoureuse d'une telle beauté ! Ce velours moiré, ces pierres plus grosses que mes yeux, cette bordure d'hermine, ce poids de l'histoire et de la responsabilité (et des pierres précieuses ! Tellement de pierres précieuses ! Aaaaaah !)
Aaaah ! Je ferais autant de tours de tapis roulant que nécessaire ! Jusqu'à ce que les gardes excédés me mettent dehors manu militari.
Rendez-vous compte, il existe même des reproductions pour le théâtre : http://www.royalexhibitions.co.uk/Crown-Jewels/crowns.html
Quel merveilleux cadeau de moi à moi ce serait... Mais au vu de la beauté des pièces je n'ose pas vraiment imaginer les prix qui ne sont même pas affichés...


Mais bon, passons sur ce beau rêve. Un autre endroit où je souhaiterais ardemment me rendre c'est le Louvre. Parce que c'est dans ce beau musée national que se trouvent conservés ce qu'il reste des Joyaux de la Couronne française. Regroupés dans la galerie d'Apollon, ces quelques bijoux me tentent quand même incroyablement.
A commencer par lui :

Le Régent, énorme diamant que j'ai hâte de voir briller en m'émerveillant comme une gamine.

Pour rester à Paris je souhaiterais aussi voir cette merveille :

Hélas pour l'instant cet énorme saphir qui a paré Louis XIV se trouve dans les coffres du Musée National d'Histoire Naturelle... et il ne semble pas sortir souvent aux yeux du public...

Voilà de belles sorties en perspective, mais ça devra attendre car je dois d'abord aller voir ça :

"Etiquette et protocole à la Cour de Russie au XIXème siècle"...
Je frissonne rien que d'y penser !
Promis un compte-rendu détaillé dès que j'y serais allé.

lundi 4 janvier 2010

Scarlett, Victoria, Sissi, Angélique... et moi.

Au cas où vous ne l'auriez pas encore remarqué ce blog est placé sous le signe du costume d'époque et du bon goût aristocratique de : "Yay baby, faut que ça en jette !" (qui était le motto de l'aristocratie jusqu'à ce que la Révolution lui fasse perdre tout son argent).

Pour ne pas jurer avec le décor nous allons donc partir d'un bon pied et parler de ma passion pour le costume d'époque.

Savoir d'où ça vient ce n'est pas l'affaire, sans doute n'ai-je jamais digéré que tous ces contes et romans aient tort et que je ne sois pas la fille cachée de l'Empereur d'Arcadie, en tous cas cette passion pour ces vêtements complexes, ces étoffes soyeuses, ces bijoux somptueux m'est restée et m'accompagne encore aujourd'hui et me pousse vers des oeuvres qui en rebuteraient plus d'un (cf. titre).

Nous n'allons pas passer aujourd'hui en détail les oeuvres ayant marqué ma vie et sûrement mon oeuvre (mwahahaha lol !), mais nous allons nous pencher sur ma fascination presque malsaine pour : les crinolines.

De toutes les modes, de tous les tours et détours que la fantaisie a fait prendre au costume féminin, voici celui qui me fascine le plus. Cette énorme cage de métal qui devait bien peser son pesant de kilos surmontée de ses nombreux jupons, cette chose tellement peu pratique et qui vous coince dans toutes les portes du monde moderne ne manque jamais de me faire soupirer d'envie comme un enfant devant un vélo tout terrain (ou une guitare ou un nouvel ordi au choix selon modèle de gamin). Et pourtant pour en avoir porté une je sais à quel point il est mal aisé de s'asseoir avec, je me souviens encore du nombre de gens qui vous rentre dedans ne se rendant pas compte qu'ils froissent votre belle barrière de métal, je me rappelle les problèmes au moment de la mettre puis d'enfiler la jupe... Mais hélas je ne peux que rosir à nouveau à l'idée d'en porter une autre. La crinoline pour moi va immédiatement de pair avec la salle de bal, la valse, les bijoux, les porte-bouquets, les carnets de bal, les jalousies, les anglaises, les corsets, les scandales, les perruques de huit kilos de Romy Schneider... Ah... la crinoline !





Pour moi il n'y a guère que le vertugadin et autres gardinfantes à pouvoir rivaliser avec cette merveille de la torture et en même temps de l'attraction qu'est la crinoline. Impratique, contraignante, emprisonnant la femme, elle devrait me révulser et me faire jeter les hauts cris et pourtant elle me fascine, me séduit et me donne envie de me jeter aux pieds d'un producteur pour être figurante dans un film historique ou rejoindre une association de danse historique pour pouvoir valser à Compiègne en crinoline.

J'avoue un amour du XVIIIème et du XVIIème, de la tournure, de la robe Empire, mais rien, jamais ne signifiera autout pour moi le luxe, la classe, le costume d'époque, le Grand Monde comme la crinoline.



(Vous aurez remarqué que mon très puritain blog a cru bon de couper ce beau tableau de Winterhalter et de cacher les deux très tendancieuses dames qui se sussurent des choses à l'oreille...)

Et ce n'est pas cette chère Scarlett qui me contredira quoi qu'en dise Mama.



Allez, la prochaine fois nous parlerons peut-être de quelque chose de plus fédérateur : le corset !