mardi 16 février 2010

Boys will be boys...

De retour de mon deuxième visionnage de l'excellentissime Sherlock Holmes, je me suis dit qu'il serait peut-être bon de parler de ce film.

Sans revenir sur l'un des points les plus importants pour moi du film qui m'a poussé à retourner le contempler dans les salles obscures (ce n'est ni l'endroit ni le moment de donner cours à mes cris de fangirl heureuse), je me dis que ce blog est parfait pour parler de l'autre chose qui m'a enchantée : les costumes et décors.

Les décors tout d'abord, fantastiquement victoriens, cette avalanche de dorures, de motifs dans le mobilier de la bonne société qui s'oppose à la saleté et la grisaille du monde des pauvres. Le 221B Baker Streeet est mon lieu préféré de tout le film ! Le nombre d'objets saugrenus, exotiques, au mètre carré, les incroyables panneaux de bois dans l'escalier et le superbe papier peint. Sans compter le désordre bohème de la chambre de Holmes !


La garçonnière.


Le garçon.


Zoom sur le papier peint (oubliez la fille, elle n'a pas un grand rôle dans l'histoire)


Des dorures parce qu'il n'y en a jamais assez (cf. le sultan du Brunei)


Et une chambre bien vétuste (oubliez la fille, elle est juste là pour la photo (eh, à force on va finir par croire que c'est un de ces films... enfin vous savez...))

Dans ces décors sublimes auxquels il faut ajouter le superbe Tower Bridge en construction et le Parliament, viennent se fondre des costumes merveilleux qui aident à recréer et la société victorienne et les spécificités Holmesiennes. Mention spéciale à l'immonde robe de chambre de Holmes clairement malmenée par son autiste de propriétaire.

Les quelques femmes du film brillent essentiellement par leurs tenues splendides. On notera la tournure légère qui place le film vers 1880, le règne de Victoria touche à sa fin et la tournure s'apprête à disparaître, se faisant de plus en plus discrète.


La superbe visite d'Irène. J'aime ses manches et surtout le fait qu'elle est coupée derrière pour laisser la place à la tournure regroupée en d'élégants plis.

Je n'ai hélas pas trouvé de photos de la robe de chambre d'influence japonisante qu'elle porte à l'Hôtel, mais celle-ci était une beauté.

Quant à ces messieurs, ils sont hélas sommés par les règles bourgeoises de ne pas se parer autant que les dames (Ah Téophile, où est ton beau gilet rouge ?) et les costumes des hommes sont beaucoup moins extraordinaires (si peu de choses intéressantes peuvent être faites en ne gardant que des couleurs sombres...). Mais heureusement pour nous, Watson est un militaire et un militaire est toujours bien habillé !


Une fois de plus ne prêtez pas attention à la fille et regardons la grande classe de Watson qui même en civil sait trouver des vêtements rappelant l'uniforme


Watson est toujours tiré à quatre épingles, vous remarquerez la chaîne de sa montre de gousset, la qualité de ses vêtements, ses cheveux impeccablement coupés... qui s'opposent à la grossièreté du gilet en velours côtelé de Holmes, à ses cheveux en bataille et à sa vilaine habitude de toujours être débraillé (et de ne pas changer souvent de chemise (cf. Holmes dans sa chambre plus haut)).

Nous terminerons donc par une photo de la terrible robe de chambre (clicouillez pour voir en grand et en détail) et par une forte recommandation de vous précipiter aller voir ce film !

lundi 8 février 2010

Invitation au voyage

J'ai envie de faire de belles visites, de me promener, de prendre des photos (que je rate presque toujours), d'avoir des choses à raconter (et accessoirement de ne pas faire mon travail...) et cette fois ce que je propose n'est pas non plus trop loin.

Tout d'abord j'ai envie de partir sur les traces de mon écrivain français favori, celui qui me fait pousser de doux cris dans le métro et rire sous cape à certains passages : Balzac. La maison de Balzac organise justement en ce moment une rétrospective sur les dandys dans La comédie humaine...

Aaaaaah ! De Marsay, ce charmant monstre mangeur de femmes mais ayant aussi goûté à tous les vices ! Rastignac ange déchu qui s'accroche à Madame de Nucingen pour monter jusqu'aux sommets ! Lucien... oh mon cher Lucien dont le nom suffit à faire trembler d'amour mon coeur ! (Ce que je trouve merveilleux dans la relation Vautrin/Lucien c'est que je ne sais qui vraiment m'émeut, me fait vibrer le plus, Lucien ou son forçat de maître ?) Bref, une exposition faite pour moi, accessible en métro !

Un peu moins accessible mais toujours dans la région, le château de Monte-Cristo est ouvert tous les jours sauf le lundi au public à partir du 1er avril et bénéficie en plus d'un jardin à l'Anglaise idéal pour les pique-nique.

Construit par un Alexandre Dumas au sommet de sa gloire et de sa fortune, il me semble un délice de bon goût ! Balzac le lui enviait ce qui connaissant l'animal n'est pas peu dire. Je sens déjà que je vais adorer visiter son salon mauresque et voir les armes de la famille Dumas s'afficher sur ce château d'opérette. Un décor parfait pour moi sans aucun doute !
Au centre du parc, sur une petite île se trouve le Château d'If, le bureau de l'écrivain dans un style néo baroque.

Quand je serais riche et célèbre, je me ferais moi aussi construire le château de mes rêves (bon en fait j'engagerai un architecte parce que sinon ça ressemblera à une meringue pleine d'ors et de diamants (j'ai le syndrome Scarlett O'Hara, peu importe le bon goût, il faut que ça brille !)).
En attendant, je meurs d'envie de visiter le lieu de travail du créateur du Shônen.

Enfin dernière excursion qui je le pense va très bientôt se faire (oh vacances, mes douces amies, comme je vous aime !) : le musée du Louvres et la Galerie Apollon, siège de ce qui reste des Joyaux de la Couronne française !

La parure de la Reine Marie-Amélie, épouse de Louis-Philippe (parure qui fait tout sauf bourgeoise bien sûr !)

La couronne de l'impératrice Eugénie...
Le Régent, le Sancy, le diadème d'Émeraudes de la Duchesse d'Angoulême...
Bref, des heures de contemplation qui seront je pense suivies par un chocolat chaud chez Angélina, depuis le temps qu'on m'en parle, il serait bon que je vérifie ça de mes propres papilles !

Allez, je vous abandonne avec l'Hortensia, pink is the new pink !