lundi 4 janvier 2010

Scarlett, Victoria, Sissi, Angélique... et moi.

Au cas où vous ne l'auriez pas encore remarqué ce blog est placé sous le signe du costume d'époque et du bon goût aristocratique de : "Yay baby, faut que ça en jette !" (qui était le motto de l'aristocratie jusqu'à ce que la Révolution lui fasse perdre tout son argent).

Pour ne pas jurer avec le décor nous allons donc partir d'un bon pied et parler de ma passion pour le costume d'époque.

Savoir d'où ça vient ce n'est pas l'affaire, sans doute n'ai-je jamais digéré que tous ces contes et romans aient tort et que je ne sois pas la fille cachée de l'Empereur d'Arcadie, en tous cas cette passion pour ces vêtements complexes, ces étoffes soyeuses, ces bijoux somptueux m'est restée et m'accompagne encore aujourd'hui et me pousse vers des oeuvres qui en rebuteraient plus d'un (cf. titre).

Nous n'allons pas passer aujourd'hui en détail les oeuvres ayant marqué ma vie et sûrement mon oeuvre (mwahahaha lol !), mais nous allons nous pencher sur ma fascination presque malsaine pour : les crinolines.

De toutes les modes, de tous les tours et détours que la fantaisie a fait prendre au costume féminin, voici celui qui me fascine le plus. Cette énorme cage de métal qui devait bien peser son pesant de kilos surmontée de ses nombreux jupons, cette chose tellement peu pratique et qui vous coince dans toutes les portes du monde moderne ne manque jamais de me faire soupirer d'envie comme un enfant devant un vélo tout terrain (ou une guitare ou un nouvel ordi au choix selon modèle de gamin). Et pourtant pour en avoir porté une je sais à quel point il est mal aisé de s'asseoir avec, je me souviens encore du nombre de gens qui vous rentre dedans ne se rendant pas compte qu'ils froissent votre belle barrière de métal, je me rappelle les problèmes au moment de la mettre puis d'enfiler la jupe... Mais hélas je ne peux que rosir à nouveau à l'idée d'en porter une autre. La crinoline pour moi va immédiatement de pair avec la salle de bal, la valse, les bijoux, les porte-bouquets, les carnets de bal, les jalousies, les anglaises, les corsets, les scandales, les perruques de huit kilos de Romy Schneider... Ah... la crinoline !





Pour moi il n'y a guère que le vertugadin et autres gardinfantes à pouvoir rivaliser avec cette merveille de la torture et en même temps de l'attraction qu'est la crinoline. Impratique, contraignante, emprisonnant la femme, elle devrait me révulser et me faire jeter les hauts cris et pourtant elle me fascine, me séduit et me donne envie de me jeter aux pieds d'un producteur pour être figurante dans un film historique ou rejoindre une association de danse historique pour pouvoir valser à Compiègne en crinoline.

J'avoue un amour du XVIIIème et du XVIIème, de la tournure, de la robe Empire, mais rien, jamais ne signifiera autout pour moi le luxe, la classe, le costume d'époque, le Grand Monde comme la crinoline.



(Vous aurez remarqué que mon très puritain blog a cru bon de couper ce beau tableau de Winterhalter et de cacher les deux très tendancieuses dames qui se sussurent des choses à l'oreille...)

Et ce n'est pas cette chère Scarlett qui me contredira quoi qu'en dise Mama.



Allez, la prochaine fois nous parlerons peut-être de quelque chose de plus fédérateur : le corset !

4 commentaires:

  1. Beh moi, beh moi je te comprend!
    Et même, je te soutiens et je te seconde dans cette envie contradictoire de porter la crinoline.

    Et le corset *_*.

    C'est pas pratique, c'est encombrant, mais il faut bien se l'avouer... qu'est-ce que c'est classe!

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  2. J’ai été à une exposition où les hôtesses (ravissantes) étaient vétues de belles et vastes robes à crinoline, comme en 1865. Mais les jolies hôtesses, qui n’avaient bien sùr pas l’habitude de porter ce genre de robes, n’arrivaient pas à marcher avec, s’empêtraient sans cesse dans leurs robes à crinoline et trébuchaient et tombaient tout le temps (d’autant qu’elles étaient perchées sur des talons aiguilles de plus de 15cm, contrairement aux dames du 19ème siècle). Les jeunes hôtesses se retrouvaient alors les fesses par terre et les jambes à l’air (puisque les cerceaux et l’armature de la crinoline maintenaient la robe en l’air). Et comme ces jeunes filles n’avaient pas de jupons sous leurs robes (contrairement aux dames du 19ème siècle), elles se retrouvaient les jambes complètement nues et découvertes. Par ailleurs, leurs robes étaient trop larges et trop lourdes pour que ces jeunes filles puissent se relever seules, elles avaient besoin d’être aidées pour pouvoir se remettre debout. Une situation assez ridicule (eh ! oui, vastes crinolines et talons aiguilles ne font pas bon ménage !).
    Et ne parlons même pas du moment où une des hôtesses cassa un de ses talons en tombant. Et les hommes qui s’attroupaient autour d’elle et essayer maladroitement de la relever. Et la jeune fille qui retombait à chaque fois. Et les hommes qui, génés d’aller lui enlever ses chaussures et de se retrouver, à proprement parler sous sa robe, demendaient à des femmes. Et les femmes qui n’arrivaient pas à lui retirer ses chaussures parce que les lacets étaient trop serrés. Et la fille qui essayer de sourir toujours mais dont on voyait qu’elle était horriblement gênée. Et la belle robe à crinoline qui finit par se déchirer à force d’être remuée ! Bref, une situation des plus ridicules, et de loin le meilleur moment de l’exposition !!!

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  3. vous avez raison moi je reverai de porter une robe crinoline, mais n'oublions pas que certaines de nos ancetres ont souffret de la porter. le costume feminin était une affaire d'hommes d'ou les vetements qui emprisonnaient les femmes. certaines d'ailleurs se retrouvaient avec des cotes cassées qui finissaient par transpercer un organe vitaux. il ne faut pas oublier que ces messieurs aimaient les belles femmes mais ne se preocupaient point du confort de la dame.

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